À l'heure actuelle, tout un chacun aspire légitimement à développer une activité productive en y "trouvant son compte", non seulement en terme de rentabilité économique, mais également en y "retrouvant du bien-être" en accord avec ses aspirations personnelles et professionnelles.
Ainsi, beaucoup de nos concitoyens, pourtant bénéficiaires d'une situation professionnelle enviable - activité gratifiante, rémunération intéressante, conditions d'exécution confortables et "sécurisantes" - décident de démissionner de leur poste a priori rassurant pour s'engager dans une expérience plus individuelle et personnelle, en acceptant d'assumer le risque d'une certaine incertitude du lendemain.
A l'analyse, on constate que cet attrait vers une aventure autrement plus motivante que le simple souci de survie matérielle touche actuellement une proportion étrangement de plus en plus importante de la population active, certes dans les catégories socio-professionnelles (CSP) moyennes, moyennes supérieures et supérieures, car cette aventure nécessite de mobiliser des capacités intellectuelles, d'initiative, de moyens et de possibilité d'affrontement - ou d'appétence - au risque elles aussi passablement supérieures à la moyenne.
En effet, cette propension à l'envol individuel touche actuellement à peu près un cinquième de la tranche de population ci-dessus définie en recherche d'une expérience incomparable associant recherche de liberté, affrontement du risque et poursuite d'un objectif de réalisation personnelle motivant.
Cet objectif, pour passionnant qu'il puisse paraître, nécessite toutefois une approche raisonnée et raisonnable, à ne surtout pas aborder "à la légère", au risque de se retrouver éventuellement dans une situation potentiellement "délicate", voire éventuellement difficilement gérable…
C'est pourquoi nous vous proposons ci-après quelques pistes de réflexion permettant d'aborder ce projet, aussi nouveau que passionnant, avec les meilleures chances de réussite de l'épreuve, en prouvant, à chaque étape de la vie d'un entrepreneur digne de ce nom, la capacité à franchir victorieusement les étapes et les vicissitudes, et à ne pas se laisser éventuellement aveugler et endormir par les premiers succès engrangés...
Comment bien cerner sa motivation profonde ?
Pour bien des candidats entrepreneurs, l'idée de l'entrepreneuriat demeure au stade du doux rêve, voire du vœux pieux. La crainte de la difficulté - et du possible échec - retient bon nombre d'acteurs économiques de franchir le pas, d'oser prendre le risque.
Il convient alors, au moment d'une courageuse prise de décision, de garder à l'esprit cette maxime de Guillaune 1er d'Orange-Nassau : "Point n'est besoin d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer".
Ainsi, la motivation constitue le moteur essentiel permettant de franchir le pas, de réaliser le grand bond dans un certain inconnu… à envisager toutefois avec raison, précision et détermination. Il convient donc de s'assurer - honnêtement avec soi-même - de l'acceptation consciente et responsable des développements et conséquences de cette plongée dans l'inconnu de l'entrepreneuriat.
Aussi, pour contribuer à pallier ce genre d'inconvénient, l'idée de domicilier son activité dans un centre d'affaires agissant comme domiciliataire peut constituer un environnement très favorable pour le projet.
Pourquoi anticiper scrupuleusement le démarrage dans le monde entrepreneurial ?
La décision de se lancer dans l'entrepreneuriat n'est pas exempte de risques, et il convient de s'en montrer conscient.
Pour être sûr de gérer le mieux possible ce risque, il s'avère indispensable de commencer par une préparation très consciencieuse de son projet d'entreprise, en alliant judicieusement optimisme raisonnable – pour éviter le découragement – et réalisme objectif – pour cerner au mieux les potentiels avatars susceptibles d'émailler le parcours.
Les principales armes au service de la réussite se résument d’emblée à une étude soigneuse du marché visé et à un "plan d'affaires" (ou "business plan") très étroitement basés sur la réalité de la (ou des) clientèle(s) visée(s).
Pour une sécurité maximale, et nonobstant les éventuels coûts induits, il ne faut pas hésiter à recourir à des experts des domaines explorés, en prenant soin de valider en amont leurs réelles compétences dans le(s) domaine(s) concerné(s).
A ce propos, les incontournables frais devront être soigneusement pris en compte dans l'étude de faisabilité technique et financière du projet, quitte à se montrer franchement pessimiste concernant l'évolution de l'opération : il vaut mieux se trouver confronté, à l'issue d'un exercice, à une bonne surprise… qu'à une mauvaise situation difficilement compensable !
Outre les inévitables (modestes) dépenses liées à la création administrative de la structure, il convient de ne pas oublier tous les investissements nécessaires en matériels de bureau et techniques, en outils et frais fixes de communication, en frais
commerciaux et de marketing, et aussi… en "loyers" de domiciliation de l'entreprise dans le cadre d'un centre d'affaires exerçant une activité de domiciliataire, moyennant des forfaits pouvant démarrer à partir de quelques dizaines d'euros mensuels pour la formule la plus simple : mise à disposition d'une adresse légale de domiciliation avec la boîte aux lettres correspondante et la gestion de la réception (et éventuellement de la réexpédition) du courrier, et même des paquets…
Enfin, intégrer dans son prévisionnel un "matelas de trésorerie de sécurité" permettant d'absorber les éventuels à-coups du démarrage et du début du fonctionnement.
Choisir un statut en fonction de son approche du risque
L'entreprise peut être fondée sous une grande diversité de structures juridiques différentes, chacune adaptée aux objectifs et à la capacité de prise de risque de chacun.
Les plus prudents commenceront individuellement à tester leurs idées et leurs produits, en bénéficiant des avis de leur environnement professionnel immédiat s'ils ont opté, comme indiqué plus haut, pour la domiciliation dans un centre d'affaires où ils côtoieront de nombreux confrères entrepreneurs et pourront bénéficier avec eux d'échanges très instructifs et utiles.
La micro-entreprise constitue dans ce cas-là l'une des formules les plus usitées actuellement pour un démarrage.
Elle n'empêchera pas de prévoir, une fois le concept et le fonctionnement de l'entreprise validés, le chiffre d'affaires en progression, un début de rentabilité au rendez-vous, de passer à la phase de la coopération avec des associés, éventuellement d'ailleurs rencontrés dans le cadre des locaux du domiciliataire commun…
Il est même possible de rencontrer, dans le cadre de sa domiciliation, une entreprise de portage domiciliée dans les mêmes locaux et susceptible de prendre en charge, moyennant un commissionnement, toute la partie administrative de l'activité, y compris la transformation d'une partie du chiffre d'affaires en salaire, ce qui permet d'allier la liberté de l'indépendance à la sécurité du salariat.
Dans l'ambiance de l'Économie Sociale et Solidaire (ESS) actuellement très en vogue, le recours à une coopérative d'activité et d'emploi peut s'avérer très judicieux.
S'entourer prudemment de compétences et d'avis avisés
Il n'est pas rare que des "Géo Trouvetout", pourquoi pas lauréats du Concours Lépine, se voient spoliés de leur création, de leur découverte ou de leur invention par des personnes plus avisées dans le domaine des affaires et qui sauront profiter des "marrons tirés du feu" par ces ingénieux mais naïfs inventeurs.
Aussi s'avère-t-il prudent de s'ouvrir de ses projets à des personnes de confiance dans l'entourage immédiat, familial, amical, voire professionnel, mais dans ce dernier cas avec circonspection, pour éviter de "mettre la puce à l'oreille" à de potentiels concurrents moins bienveillants, même s'ils sont de sympathiques voisins chez le domiciliataire.
En revanche, des partenaires, fournisseurs, prospects, clients qui trouveront tout intérêt à votre propre réussite - car elle leur sera utile – peuvent prodiguer, moyennant des précautions de départ, d'utiles conseils ou orientations concernant les produits ou services proposés. D'où l'intérêt de toujours se tenir à l'affût de ces utiles informations, souvent sous la main aussi dans le même centre d'affaires.
Surveiller attentivement la potentielle concurrence
Dans l'environnement économique actuel, il s'avère très rare de créer un produit ou un service totalement nouveau et inconnu auparavant.
Le néo entrepreneur se trouvera donc très probablement confronté à des confrères – parfois concurrents - visant les mêmes cibles de clientèle, peut-être même et y compris au sein de l'entreprise domiciliataire commune.
Il s'avère donc important de pratiquer assidûment de la veille technique et commerciale pour surveiller attentivement les potentiels compétiteurs et être à même de réagir rapidement en termes d'offre technique de qualité, d'accroche commerciale performante, de qualité supérieure du service, pour espérer conserver toujours "une longueur d'avance".
Et l'on n'est pas à l'abri d'un concurrent, peut-être voisin immédiat chez le même domiciliataire, développant une démarche similaire pour tenter de conquérir le même marché… laborieusement gagné dans une première manche. Il conviendra alors de défendre chèrement son territoire, peut-être même au sein de sa propre domiciliation !
Etre totalement investi et motivé
Surtout dans la phase de lancement, le projet d'entreprise nécessite un énorme investissement en temps, en énergie, en attention, en réactivité, pour faire face aux conditions de l'environnement. Et il est essentiellement prudent de prévoir une marge de sécurité en terme de trésorerie.
A l'inverse d'un salarié "classique", relativement sécurisé par la structure au sein de laquelle il collabore, l'entrepreneur indépendant ne peut compter sur ce relatif confort de fonctionnement.
En revanche, il bénéficie de la capacité à prendre ses décisions en toute autonomie et à "se hisser à la force des poignets" aussi haut qu'il pourra souhaiter atteindre, moyennant la force morale et les moyens d'actions dont il pourra se doter.
Le choix de sa domiciliation dans un centre d'affaires riche en autres entrepreneurs pourra constituer un terrain très favorable à son développement propre.
Et au départ, il ne devra pas reculer devant la mobilisation des soirées, des fins de semaine, des jours de congés "officiels"… où il devra œuvrer pour le développement de son entreprise nouvelle, notamment sur son lieu de domiciliation !
Ne pas se laisser impressionner par les premiers échecs
Rare sont les grands entrepreneurs qui font la "une" des prestigieuses revues économiques qui ont tout réussi du premier coup. Aux États-Unis, contrairement à l'Europe - et singulièrement à la France - les échecs sont considérés comme des "expériences instructives et formatrices"… préparant la voie aux réussites futures.
Aussi, comme l'écrivait un poète français : "Cent fois sur le métier remettons notre ouvrage, polissons-le sans cesse et le repolissons", et ce toujours à la lumière des expériences précédentes, peut-être pas abouties mais préparatrices des succès futurs !
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